Aide à la Physique Chimie au Lycée

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Plouf

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« Plop », « plouf »… Pourquoi, lorsqu’ils sont lancés dans l’eau, certains cailloux font-ils « plop » et d’autres « plouf » ? Tout dépend des caractéristiques microscopiques de leur surface, explique les chercheurs du Laboratoire de physique de la matière condensée et nanostructures (CNRS/Lyon 1). Une bille de verre parfaitement polie est hydrophile (elle attire l’eau) : même à grande vitesse, elle n’émet qu’un « plop » (à gauche). Une bille recouverte de quelques nanomètres de silane est en revanche hydrophobe (elle repousse l’eau) : quelle que soit sa vitesse, elle dérange violemment la surface de l’eau et émet un grand « plouf » (à droite). Quant aux billes possédant des structures de surface intermédiaires, elles passent du « plop » au « plouf » en fonction de leur vitesse. Loin d’être anecdotiques, ces études devraient permettre une meilleure maîtrise des phénomènes de cavitation (formation de bulles ou de cavités gazeuses) qui perturbent, par exemple, le bon fonctionnement des hélices de bateaux.

« Plop », « plouf »…

Pourquoi, lorsqu’ils sont lancés dans l’eau, certains cailloux font-ils « plop » et d’autres « plouf » ? Tout dépend des caractéristiques microscopiques de leur surface, explique les chercheurs du Laboratoire de physique de la matière condensée et nanostructures (CNRS/Lyon 1). Une bille de verre parfaitement polie est hydrophile (elle attire l’eau) : même à grande vitesse, elle n’émet qu’un « plop » (à gauche). Une bille recouverte de quelques nanomètres de silane est en revanche hydrophobe (elle repousse l’eau) : quelle que soit sa vitesse, elle dérange violemment la surface de l’eau et émet un grand « plouf » (à droite). Quant aux billes possédant des structures de surface intermédiaires, elles passent du « plop » au « plouf » en fonction de leur vitesse. Loin d’être anecdotiques, ces études devraient permettre une meilleure maîtrise des phénomènes de cavitation (formation de bulles ou de cavités gazeuses) qui perturbent, par exemple, le bon fonctionnement des hélices de bateaux.
© CNRS